Une série d'indices m'amène à penser que je passe à côté de quelque chose...
Tout d'abord, l'album de Seun Kuti, qui me nargue à chaque fois que je vais à la Fnac. Et Dieu sait que j'y vais souvent. Dur dur, mais j'arrive à ne pas l'acheter.
Puis il y a deux semaines, apparition d'un autre album Kuti mais cette fois-ci au nom du frère aîné Femi Kuti (qui, je l'apprendrais après, n'en ai pas à son premier coup d'essai).
Enfin il y a deux jours, j'ai été voir un film The Visitor de Thomas McCarty (sept.2008). Très très bon film à voir, où est évoqué la musique de Fela Kuti. Tiens tiens tiens...
Bien sûr, mis bout à bout, tous ces indices-clins d'oeils m'ont intrigué et j'ai décidé alors de pousser mes recherches via le net pour en savoir un peu plus sur cette famille.
"Dans la famille Kuti je voudrais le fils benjamin Seun Kuti. Waouh! Bonne pioche, bon son.
Je voudrais le fils aîné Femi Kuti. Cool! good vibes. Pour finir je voudrais le père Fela Kuti. Yesssssss! Famiiiiiille!!! ".
De Fela, je ne connaissais que le nom. Avec ses fils, j'ai pris connaissance d'un style musical tout nouveau pour moi, vieux d'il y a quarante ans : "L'Afro-beat", mélange de musique tribale, de rythm'n'blues, et de jazz, avec des meneurs engagés.
Cet album "Many Things" est un concentré de pulsions qu'on ne peut réprimer. On ne l'écoute pas ce cd, on le vit. Et d'autant plus si on se laisse porter par l'orchestre divin d'Egypt 80, qui accompagnait déjà le père il y a quarante ans.
C'est bien après, une fois reposé, que l'on comprend que si c'est aussi pulsionnel, c'est parce que derrière chacun des titres, il y a un message, il y a une cause défendue, il y a un besoin d'exprimer des injustices, il y a des constats alarmants sur l'Afrique et plus particulièment sur le pays d'origine des Kuti, le Nigéria.
Afin que tout ne soit pas enfouit et passer sous silence. Afin que les choses changent...
à écouter sans modération...heu...enfin, presque. (lol)